Les principes agronomiques
Un cercle vertueux pour faire de l’agriculture urbaine un atout :
Amendement du sol grâce au compostage des déchets organiques urbains
Pour produire de beaux légumes, nutritifs et savoureux, le sol doit être vivant, riche en matières organiques. 250m2 cultivables nécessitent un apport d’environ 3T de compost/an. C’est à dire 9T de matière fraîche.
La ferme produit du compost à partir des déchets organiques des environs. Les sources de matière organiques carbonées et azotées sont nombreuses en ville. Nous tirons parti de la proximité du parc, des centres équestres voisins et des marchés alimentaires pour récupérer des déchets de tonte, broyat, fumier de cheval et invendus des marchés.
Bio intensif et culture sous serre
Nous nous inspirons de la méthode du bio-intensif, elle même nourrie de la technique des maraîchers français du XIXe siècle. Il s’agit notamment de favoriser au maximum la vie du sol, de nourrir ce dernier et non seulement le légume, par un apport important de matière organique. La mécanisation a imposé des espacements relativement importants entre les plants, et donc une culture extensive. Le travail à la main permet au contraire de densifier dans l’espace et dans le temps, par des cultures associées et davantage de rotations. Par ailleurs la culture dans la serre et l’utilisation de tunnels nantais nous permet des cultures plus précoces et plus tardives.
Ces techniques, compostage de masse, cultures bio-intensives et sous serre nous permettent d’obtenir une production maraîchère diversifiée et de qualité.
Le modèle participatif
Nous cherchons un équilibre entre productivité et convivialité.